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LA CLÉ D'UN CHEZ SOI ADAPTÉ

Le vieillissement de la population allié à la problématique de logement nous amène à repenser la prise en charge de la dépendance et à accentuer sa prévention plutôt que les actes de soin. Une grande partie des décisions qui impactent la santé de nos aînés relève de l’habitat.

UNE PORTE D'ENTRÉE AU MAINTIEN DE L'AUTONOMIE

L’accompagnement au quotidien, la proximité des professionnels est l'une des premières portes d’entrée au maintien des liens sociaux. L’habitat inclusif tel que nous le pensons créée un environnement favorable à l’autonomie dans les déplacements, à l’intégration des habitants sur le territoire. Nous encouragerons la participation de tous les acteurs professionnels, aidants mais aussi les personnes elles-mêmes dans leur projet de vie.

UNE FENÊTRE OUVERTE POUR LA LUTTE CONTRE L'ISOLEMENT

Le domicile est considéré comme un lieu de l’identité, la maison est le reflet de la personne âgée. Le sentiment de se sentir chez soi permet une affirmation de soi. Le sociologue Bernard ENNUYER parle du domicile comme « le lieu où est maître chez soi ». Toutefois, le domicile ne se limite pas au logement, il faut y intégrer l’entourage, le voisinage, le quartier. De plus, les espaces communs du futur habitat inclusif seront des supports essentiels à des activités partagées et ouvertes sur l’extérieur. C’est un des moyens que notre habitat inclusif utilisera : l’ouverture vers l’extérieur pour rompre l’isolement, c’est à dire l’inclusion dans la cité.

DES FONDATIONS SOLIDES POUR COMPENSER CERTAINES FRAGILITES

L’adaptation du lieu de vie réduit la fragilité par la création d’un environnement accessible et sécurisé. Le sentiment de sécurité est un facteur de bien-être.

Réflexions

La place de la personne âgée dans la société a été éprouvée par l’exclusion par l‘inactivité salariée, les états de dépendance et l’image de soi…

Est ce que l’habitat inclusif serait un outil pour rompre avec l’âgisme ?

Simone de Beauvoir écrit en 1970 dans son essai « la vieillesse »[1] « l’inactivité imposée aux vieillards n’est pas une fatalité naturelle mais la conséquence d’une option sociale ».

[1] Simone de Beauvoir, 1970 La vieillesse Page 329

Tous ensemble, faisons bouger les MURS !

Pour aller plus loin

Mesure d’impact : HAPI (monhabitatinclusif.fr)